Voici l'histoire du Stade Jean Bouin dans lequel le Paris Saint-Germain a joué

Le Stade Jean Bouin a été le premier des stades du PSG. Le stade Georges-Legèvre lui succédera. 

Construit en dans les années 1920 pour une ouverture en 1925, le Stade Jean Bouin a une histoire bien à lui.

Aujourd'hui, l’enceinte est dans la capacité d’accueillir près de 20 000 spectateurs. Il est utilisé par l’équipe féminine du PSG, le Paris Jean Bouin (CASG) et le Stade français Paris en rugby.

La construction du premier Stade Jean Bouin

Dès sa construction, le Stade Jean Bouin reprend le nom de l’ancien stade utilisé par le CASG Paris. A la base, à cet endroit, il y avait les terrains de sport de l’Avenue du Général-Sarrail.

L’ancienne structure du CASG Paris était située non loin du complexe de Roland-Garros et du tennis.

La Stade Jean Bouin a été rénové une première fois en 1969.

A partir de 1975, un gymnase d’entraînement a été ajouté au complexe du stade. Un terrain de hockey sur gazon a suivi en 1982.

Le nom de Jean Bouin a été donné à ce stade en hommage au coureur français portant ce nom et décédé pendant la Première Guerre Mondiale.

Le Stade Jean Bouin de nos jours

Une très grosse rénovation et reconstruction du Stade Jean Bouin est lancée en 2010. Votées à 80 voix contre 59 le 12 février 2007, ces dernières font suite à la candidature de Paris pour organiser et accueillir les Jeux Olympique 2012 (qui seront finalement à Londres) sur les épreuves de hockey sur gazon. 

Ce chantier dure 3 ans et se termine en 2013. Malgré l’échec de la candidature, ces rénovations sont poursuivies.

L'architecture globale du stade est l’un des éléments les plus travaillés durant cette reconstruction. En effet, près de 3000 triangles sont installés tout autour de l’enceinte pour former une façade déambulatoire. Ces panneaux sont fermés sur le dessus pour que les spectateurs restent au sec en cas de précipitations, ceux sur les côtés sont ouverts.

Un autre aspect architectural est également important. La tribune située sur l'avenue Général-Sarrail est située au-dessus du périphérique.

Aujourd'hui, le stade peut asseoir 20 000 personnes. Il dispose de 51 loges, d’une salle de réception, d’une tribune de presse, d’un centre de balnéothérapie, une salle de conférence et de toute une partie administrative destinée au personnel du Stade Français.

Un parking de 500 places est associé à ce stade.

Une tribune présidentielle est également présente ainsi qu’une tribune “Paris”, une tribune “Parc des Princes” ainsi qu’une tribune “Gilardi” en hommage au journaliste Thierry Gilardi décédé en 2008 et grand fan de rugby.

Le match d’ouverture de ce nouveau stade est un match de rugby entre le Stade Français (qui l’emporte) et le Biarritz Olympique.

Le coût total de cette reconstruction est évalué à 110 millions d’euros.